Jean-Claude Anaf : TOP 500 des lyonnais en 2020

Jean-Claude Anaf

  • Né le 21 septembre 1947 à Grenoble (Isère)

Diplôme

  • licencié de droit

Fonction

  • commissaire-priseur 1975-02 / 2018
  • président de ANAF Expertise Estimation Vente

Décorations

  • Chevalier de la Légion d’honneur (février 2010)
  • Chevalier de l’ordre national du Mérite (mai 2005)
  • Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres (25 janvier 1989)

Interview

“Je profite de mon temps libre, de mes vrais amis surtout ,mû par une fidélité inextinguible.”  À l’instar de son compère et complice – Jean Martinon – Jean-Claude Anaf a changé de vie. Homme de spectacle, il avoue : “le public me manque davantage que le marteau.. Mais on ne refait pas une carrière à mon âge.” Et quelle carrière !

En 1974, à la suite de son stage effectué à Grenoble il s’installe à Lyon. Cinq ans plus tard, il monte sa propre étude (quai Augagneur) puis acquiert en 1989 l’ancienne gare des Brotteaux (et s’associe avec Jean Martinon en 1994).

Une épopée incroyable, fantastiques au point de faire de l’écrin du 6e arrondissement l’un des plus beaux joyaux de la profession et le second hôtel des ventes de France (un seconde hôtel des ventes voit le jour à Saint-Priest en 1994, dédié aux véhicules et matériel industriel ou s’adjugeront en plus de 10000 véhicules par an).

Le Marteau d'ivoire du commissaire-priseur de Jean-Claude Anaf

“Réservé et excessif, d’une méticulosité insupportable”, dixit Jean Martinon, Jean-Claude Anaf n’en demeure pas moins une référence mondiale dans son domaine, d’où sa volonté de conserver un pied dans l’expertise, “beaucoup de relations me sollicite pour bénéficier de mes conseils, alors..”

Alors cet as de la vente (il faisait de chacune d’entre elles un instant jouissif) conserve un pied (et beaucoup de son âme) dans une profession donc il regrette simplement de ne pouvoir changer le virage qu’est appelé à prendre cette dernière, avec l’apparition (à compter du 1er juillet 2022) de commissaire de justice (fusion de commissaire-priseur et des huissiers de justice).

Profondément amoureux de son ancien métier, “sa passion”, il la perpétue ; à moins d’un voyage ou de la visite d’amis, ils se rend toutes les semaines à Paris pour assister aux plus belles expositions et ventes “Je n’avais pas cette soit d’acquérir avant, mais désormais c’est vital : je vibre, je suis excité ; tout en étant très éclectique dans mes choix”. Jean-Claude Anaf reste (physiquement) attaché à Lyon ; son esprit lui est libre.

source : lyon-people.com